Le musicien guitariste s'était fait connaître avec les Yardbirds avant sa carrière solo. Considéré comme l'un des plus grands guitaristes au monde aux côté de Jimmy Page, Eric Clapton ou encore Hendrix, il est décédé des suites d'une méningite.
Jeff Beck
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Jeff Beck
C’est une méningite bactérienne qui a coupé l’ampli de l’un des plus grands guitaristes du monde. Jeff Beck avait 78 ans mais depuis 1974, il n'avait pas arrêté. J.B. jouait toujours, toujours aussi bien, pourtant c'est du silence qui remplit sa maison dans le Sussex (Angleterre) depuis qu'il s’est éteint mardi soir.
Si je m’écoutais, j’irais peut-être jusqu’à dire qu’il fut « le meilleur guitariste», mais non seulement ces superlatifs réducteurs ne sont pas ce que recherchent les vrais musiciens emprunts d’absolu, mais surtout la Musique n’est pas et n'a jamais été une compétition. Extraire celui-là de la vingtaine des meilleurs, des "références", en le montant au pinacle, obligerait à une comparaison absurde entre les uns et les autres. Et comment comparer le feu qui habitait Hendrix, l’invention des harmonies de Jimmy Page, ou l’insolence de Zappa, ou John Mc Laughlin, Stevie Ray Vaughan, David Gilmour, Eddie Van Halen, ou encore l’élégance d’Eric Clapton avec le frêle gabarit de Jeff Beck, fringué souvent n’importe comment, les cheveux teints et les bras nus, qui faisait des sourires en coin mais qui n’en pensait pas moins.
Il était l’un des plus inventifs virtuoses sur le manche d'une Stratocaster blanche. Jeff Beck incarne à lui seul ce que l’on imagine d’un guitariste. Sauf qu’en plus d’une technique éblouissante, il avait un son, un son unique. De même que Miles Davis l’avait à la trompette, Jeff Beck avait SON son, reconnaissable entre mille. Quel que soit le genre qu’il abordait, quels que soient les morceaux qu’il reprenait, il y mettait sa touche, et ça devenait SA musique. Blues rock instrumental, jazz fusion, hard ou musique progressive, il savait quasiment tout faire.
On ne l’entendait pas souvent parler, mais sa guitare chantait pour lui; elle était sa voix. Sensuelle, ondulante, savoureuse, sous ses doigts la guitare était un être vivant.
Jeff Beck avait un jeu unique, n’utilisant la plupart du temps que trois doigts à la main gauche (rarement l'auriculaire), et choisissant souvent le picking de main droite, Jeff Beck savait grimper comme personne dans le haut de son manche, pour chercher des suraigus brillantissimes, d’une fluidité extra-ordinaire qui sonnaient presque comme un Thérémine.
Si je m’écoutais, j’irais peut-être jusqu’à dire qu’il fut « le meilleur guitariste», mais non seulement ces superlatifs réducteurs ne sont pas ce que recherchent les vrais musiciens emprunts d’absolu, mais surtout la Musique n’est pas et n'a jamais été une compétition. Extraire celui-là de la vingtaine des meilleurs, des "références", en le montant au pinacle, obligerait à une comparaison absurde entre les uns et les autres. Et comment comparer le feu qui habitait Hendrix, l’invention des harmonies de Jimmy Page, ou l’insolence de Zappa, ou John Mc Laughlin, Stevie Ray Vaughan, David Gilmour, Eddie Van Halen, ou encore l’élégance d’Eric Clapton avec le frêle gabarit de Jeff Beck, fringué souvent n’importe comment, les cheveux teints et les bras nus, qui faisait des sourires en coin mais qui n’en pensait pas moins.
Il était l’un des plus inventifs virtuoses sur le manche d'une Stratocaster blanche. Jeff Beck incarne à lui seul ce que l’on imagine d’un guitariste. Sauf qu’en plus d’une technique éblouissante, il avait un son, un son unique. De même que Miles Davis l’avait à la trompette, Jeff Beck avait SON son, reconnaissable entre mille. Quel que soit le genre qu’il abordait, quels que soient les morceaux qu’il reprenait, il y mettait sa touche, et ça devenait SA musique. Blues rock instrumental, jazz fusion, hard ou musique progressive, il savait quasiment tout faire.
On ne l’entendait pas souvent parler, mais sa guitare chantait pour lui; elle était sa voix. Sensuelle, ondulante, savoureuse, sous ses doigts la guitare était un être vivant.
Jeff Beck avait un jeu unique, n’utilisant la plupart du temps que trois doigts à la main gauche (rarement l'auriculaire), et choisissant souvent le picking de main droite, Jeff Beck savait grimper comme personne dans le haut de son manche, pour chercher des suraigus brillantissimes, d’une fluidité extra-ordinaire qui sonnaient presque comme un Thérémine.
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Cependant, il n'est pas open source, ce qui signifie que vous ne pouvez pas le modifier ou le publier sous une forme modifiée.
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