Que de beau linge pour cette cérémonie intime à la gloire du petit malfrat de Belleville et naturalisé Phocéen, ancien artiste de variétés, défenseur du sport amateur et ardent pourvoyeur récidiviste de misère sociale en veux-tu en voilà.
Après les salamalecs d'usage dans ce type de manifestation entièrement dédiée à l'apologie de l'arrivisme, de la corruption, de l'évasion fiscale et autres foutages de gueule en bande organisée, nous avons pu entendre un émouvant discours de Jacques Glassmann, vantant les valeurs sportives, éthiques et humaine de l 'autre empaffé.
Outre les habituels fayot(te)s et pique-assiette mondains, habitués des mises en bière gratuite, buffets-cocktails en chêne massif et autres funérailles de coke à volonté, nous noterons la présence éminente de la douairière de service Brigitte Macron, représentant humblement Bernard Arnault et ses golden rejetons, en compagnie du fraichement condamné à cinq ans de gnouf dont quatre fermes, Paul Bismuth, venu en toute discrétion étrenner son nouveau bracelet Louis Vuitton.
Après lui avoir parlé de la scolarité exemplaire du père de la victime, elle a chaudement félicité le Président déchu pour son habileté à échapper irrémédiablement à ces salauds de juges.
Bref, une journée d'enfouissement de déchet comme on aimerait en voir plus souvent.