L’horreur absolue. Ne jamais oublier. Auschwitz Birkenau

[SolirSign]

L’intérieur d’un baraquement en brique à Birkenau où dormaient les détenus sur trois étages.
La plupart étaient trop faibles pour monter dans les “lits” supérieurs et s’entassaient à même le sol.
La survie était de quelques jours à quelques mois.
80% des déportés ont été acheminés directement au gazage et ne sont jamais rentrés dans ces baraques.
Sur les 300 baraques de l’époque subsistent aujourd’hui seulement 45 baraques en briques et 19 en bois, la plupart ayant été démantelées au lendemain de la guerre par une population locale aux abois.
Les baraques construites à la va-vite par les prisonniers eux-mêmes à Birkenau, n’étaient pas faites pour durer. Tous les murs s’effritent.
Le camp de Birkenau est installé dans une région marécageuse et confronté à la rudesse des hivers polonais, le site risque de disparaître . Dans l'ancien camp des femmes, les échafaudages qui soutiennent les murs de baraques en briques se font plus nombreux chaque année, tandis que la majorité des baraques en bois a disparu depuis longtemps.
Ne reste plus qu’un cimetière de cheminées en briques, vestiges des anciens poêles qui ne fonctionnaient même pas à l'époque.
Dans Nuit et Brouillard, le texte de Jean Cayrol évoquait déjà la vacuité des vestiges du site : “De ce dortoir de brique, de ces sommeils menacés, nous ne pouvons que vous montrer l’écorce, la couleur (...). Aucune description, aucune image ne peuvent leur rendre leur vraie dimension, celle d’une peur ininterrompue.”
Alors ... ?
Que faut il faire ? Engager un travail et un défi titanesques de conservation du lieu de mémoire ?
Les visiteurs ont disparu depuis 2 ans les comptes sont dans le rouge, qui va financer ?
Faut-il laisser le site disparaître avec les derniers déportés ?
Faut-il confronter demain les visiteurs au vide et au silence ?

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[andreas]

Comment oublier tout ces massacres au nom d'une idéologie ?