
L’histoire débute début mai 2019, en pleine campagne des européennes. A cette période, les sondages estimaient que Debout la France (le parti dirigé par Nicolas Dupont-Aignan) pouvait obtenir de 3% à 6% des suffrages. Le bras droit de NDA depuis 2012, Jean-Philippe Tanguy, était 3ème de liste, c’est-à-dire éligible.
Alors qu’il sortait très tard du siège du parti, un homme armé d’un couteau s’est jeté sur lui par surprise et l’a contraint couteau sous la gorge à lui remettre son téléphone portable ainsi que ses codes d’accès après avoir vérifié son identité sous la menace.
Quelques jours avant le premier tour, un compte Twitter nouvellement créé a diffusé des photos de messages issus du téléphone personnel de M. Tanguy. On y découvrait que M. Tanguy était homosexuel (ce que l’intéressé n’avait jamais caché), des messages personnels de l’intéressé avec des proches ainsi que des conversations politiques avec d’autres membres du parti, dont son avocat. Je faisais partie des victimes car j’avais échangé des messages avec M. Tanguy. Ce compte Twitter dénigrait DLF et ses candidats, dans une volonté manifeste de créer un scandale juste avant l’élection afin de faire plonger son score.
Plusieurs personnes mal intentionnées avaient d’ailleurs diffusé ces messages. Comme le compte venait d’être créé, il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que les personnes qui s’y sont immédiatement abonnées faisaient partie d’une bande organisée complice du vol à main armée subi par M. Tanguy.
A l’époque, l’avocat du parti était intervenu en urgence pour faire ordonner en justice à Twitter de clore ce compte.
https://www.vududroit.com/2021/03/twitt ... CAYZfpoQ_M