Jusqu’à récemment, les moutons étaient bien gardés (et bien tondus) : les hommes avaient des poils sur le corps, les femmes avaient des poils sur la tête. Aux premiers, le velu. Aux secondes, le lisse. Cette organisation rigide commençait manifestement à nous courir sur le haricot : aujourd’hui, plus de la moitié des hommes épilent ou rasent, intégralement ou pas, leurs parties génitales (IFOP/Charles.co, décembre 2020).

Il y a encore quinze ans, on aurait parlé de métrosexuels. Il y a sept ans, on aurait évoqué les spornosexuels (pour rappel, les spornosexuels sont les hommes dont l’apparence physique est influencée par les stars du sport ou de la pornographie – des corps très musclés, épilés, éventuellement ornés de tatouages et-ou de piercings)
https://www.lemonde.fr/m-perso/article/ ... 1613312189