À la veille de cette annonce, des centaines de manifestants hostiles à la métropole se sont réunis au centre-ville de Ouagadougou pour dénoncer l’inadmissibilité de l’ingérence de la France dans les affaires intérieures du Burkina, son incurie pour ne pas dire sa complicité avec des groupes terroristes responsables d’attaques ultraviolentes dans des zones qu’ils ont placées de facto sous blocus.
L’expulsion des forces spéciales intervient presqu’un mois jour pour jour après le renvoi du territoire burkinabè de deux citoyens français interpellés à la mi-décembre pour activités d’espionnage, alors que quelques jours plus tôt, le 3 décembre exactement, c’est la diffusion des programmes de Radio France internationale qui avait connu une suspension immédiate.
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